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Dossiers thématiques
C'est lors de la séance du Conseil d'Administration de la Fondation Calvet le 27 janvier 1827, que les premiers tableaux de cette collection ont été acquis.
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Cette riche collection était pour les 2/3 constituée de peintures d'artistes allemands, flamands ou encore hollandais : Jacob Backer, Craesbeeck, Salomon de Bray, Cornelis Dusart, Van Tol...etc.
Sylvain Boyer, ancien conservateur du Musée Calvet, soulignait aussi deux raretés : Van Houen "intérieur de corps de garde" et Paulus Lesir "descente de croix".
Plus tard, en 1832, la Fondation Calvet a acheté 12 tableaux nordiques appartement à la famille Deleutre, dont l'œuvre de Van Musscher leçon de luth, une marine "tempête" d'Aertvelt...etc
Plus tard il y eu le legs de deux peintures de Verdussen en 1957 avant la grande donation de Marcel Puech en 1986 avec plus de 40 tableaux nordiques :" Coupe de fruits "d'Osias Beert, une œuvre de Frans Francken "le Jeune cabinet à peinture"..., plusieurs tableaux flamands, "Ecce Homo" de Jan Cossier.
>> Visiter les oeuvres des maîtres du Nord
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Parmi les nombreux et généreux legs fait à la Fondation Calvet , il y a celui de la Marquise de Taulignan décédée à Montpellier le 19 avril 1847
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Ce legs comprend sa bibliothèque, des tableaux et gravures, quelques cadres contenant des coquillages et le portrait de son fils peint sur émail.
>> Délibération
Mais avant ce legs , il y avait eu de nombreux dons :
En février 1846 , M. le Marquis fait don de deux têtes de Bacchus indien trouvés à Vaison.
En octobre 1850, Madame la Marquise donne un beau collier de laves du Vésuve, monté en or, d'après un pareil, antique, trouvé à Herculanum ( >> délibération)
Et enfin, en mai 1854, la Marquise fait don d'une belle médaille en or que vous pouvez consulter sur le site internet du Médaillier Calvet
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Pierre Grivolas né à Avignon en 1823 (rue des Trois Colombes), a gagné le prix du Concours de dessin biennal de la Fondation Calvet en 1843.
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Pierre Grivolas né à Avignon en 1823 (rue des Trois Colombes), a gagné le prix du Concours de dessin biennal de la Fondation Calvet en 1843.
Dans la liste des lauréats de ce concours il y a d'autres artistes connus tel que : les deux Brian, Biret, Adolphe et Camille Barnouin, Bourges, Maurou, Saïn, Charpentier, Firmin Claude, etc.
Ce prix a permis à Grivolas de poursuivre ses études à Paris. Puis, de 1878 à 1906, il fut directeur de l'Ecole des beaux-Arts à Avignon et forma de nombreux peintres qui constituèrent avec lui le mouvement de la Nouvelle Ecole d'Avignon.
Avec son frère cadet, Antoine, peintre de fleurs, ils sont considérés comme les peintres majeurs du Ventoux.
Les œuvres de Pierre Grivolas à la Fondation Calvet
Le poète Frédèric Mistral a fait don en 1902 d'une toile de Pierre Grivolas représentant le portrait de Rosa Bordas, chanteuse patriotique née et décédée à Monteux.
En 1904, ce sont les œuvres suivantes qui sont données à la Fondation calvet :
-Portrait d'Antoine Grivolas, peintre de fleurs peint par lui-même.
-Les Rogations au Mont-Ventoux, peinture.
-Les flagellants, peinture
-Femme retour du bois, peinture
-Tête de femme de grandeur nature, peinture.
En 1905 (délibération du 27 mai) M. Pierre Grivolas fait parvenir à la Fondation quelques-unes de ses meilleures toiles qui sont provisoirement déposées dans la Bibliothèque, en attendant leur placement définitif.
-la quête des chasseurs de renards - Le marché de la rue du vieux-Sextier, à Avignon -Le Mottet, chœur de jeunes filles -Le portrait d'Antoinette Alave, de l'Isle-sur-Sorgue -Procession des Pénitents blancs -Femme au puits -Les Tondeurs de chevaux -Une ferme à Montfavet -Procession la Chapelle Saint6jean, au Mont-Ventoux -Son portrait peint par lui-même -Comtadines -Jeunes fille à l'âne -Prêtre dirigeant le Mottet -Bénédiction du pèlerinage -Marché de la rue Thiers -La charrette de St-Eloi -Jeux des rameaux.
-Le « Mourre » des vendanges -Procession de jeunes filles au Ventoux- 140 dessins au crayon ; scènes, paysages et animaux, par P. Grivolas.
-261 études de peintures, aquarelles, pastels et dessins de Pierre Grivolas
-Buste de grandeur naturelle en terre cuite de Pierre Grivolas, par Baste(1897)
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Le Musée calvet
XIXe siècle
Afin d'oublier toutes ces noires idées, je me suis fait conduire au musée. Les tableaux sont placés d'une manière charmante, dans de grandes salles qui donnent sur un jardin solitaire, lequel a des grands arbres.
Il règne en ce lieu une tranquillité profonde qui m'a rappelé les belles églises d'Italie : l'âme, déjà à demi séparée des vains intérêts du monde, est disposée à sentir la beauté sublime. J'ai trouvé là beaucoup de tableaux de l'école italienne : un Luini, un Caravage, un Dominiquin, un Salvator Rosa, etc. ; mais le public français n'aime guère qu'on lui parle de ces choses-là qu'il comprend peu. J'ai été séduit par un portrait charmant de Mme de Grignan, au fond de la grande salle à gauche. Quels yeux divins ! Ses lettres montrent une âme bien vulgaire pour ces yeux-là, une âme de duchesse. Peut-être ce portrait est-il celui d'une jolie femme qui sut aimer et ne s'appelait pas Grignan.
J'ai passé deux heures délicieuses à rêver dans ce musée. Quelle différence avec celui de Lyon ! Avignon gagnerait sans doute à échanger ses tableaux avec ceux du palais Saint-Pierre ; mais à Lyon, l'atmosphère canut dessèche le cœur. L'imagination, en se montrant un peu, craint d'être traitreusement blessée par quelque laideur ou par quelque propos effroyable ; et quand on est au milieu des gens à argent, il faut se faire dur.
Stendhal
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Une nouvelle attribution relance l'intérêt d'une peinture donnée par Marcel Puech à la Fondation Calvet en 1986 (voir photo).
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Dans La revue des musées de France (Revue du Louvre - numéro daté de décembre 2013), c'est Matteo Gianeselli, doctorant en histoire de l'art, qui vient de la proposer, ainsi qu'une nouvelle lecture de l'activité de l'atelier florentin de Ridolfo del Ghirlandaio (1483-1561).
Moins connu que son père Domenico (1449-1494) qui fut l'un des grands maîtres duQuattrocento, Ridolfo succéda, au début du XVIe siècle, à son frère Davide (1452-1525) à la tête de l'atelier familial. Selon Matteo Gianeselli, « tout en s'insérant dans les cadres iconographiques et commerciaux instaurés par son père (Domenico), Ridolfo orienta plus volontiers sa production vers les modèles proposés par la jeune génération classique du début du Cinquecento, en particulier par Fra Bartolomeo (1472-1517) et Raphaël (1483-1520) ». C'est donc à l'art le plus en avance dans la redécouverte de l'Antiquité que s'adressa le jeune Ridolfo pour renouveler les schémas raffinés hérités de la génération précédente, celle de son père ou d'un Sandro Botticelli (1445-1510) notamment. De nombreux artistes se sont formés dans l'atelier des Ghirlandaio, père et fils. Plusieurs sont étudiés par Matteo Gianeselli dans l'article cité. Parmi ceux-ci figure l'auteur présumé de notre tableau, Giovanbattista del Verrochio (1494-1569).
Neveu du grand sculpteur (et maître de Léonard de Vinci) Andrea del Verrochio (1435-1488), Giovanbattista bénéficia sans doute des liens étroits qui unissaient sa famille à celle de Ridolfo : Andrea del Verrochio était en effet le parrain d'une des sœurs de Domenico Ghirlandaio. C'est tout le milieu des artistes florentins de la seconde moitié du XVe siècle qui refait ici surface, liens d'amitié, de parenté, de clientèle, rivalités aussi, les ateliers se livrant une concurrence féroce pour bénéficier des commandes les plus prestigieuses et les plus rémunératrices. Notre Adoration de l'Enfant avec la Vierge, un ange, sainte Marie-Madeleine et saint François d'Assise a longtemps porté une attribution à un autre peintre florentin de cette époque, Francesco Granacci (1469-1543). C'est sous ce nom assez prestigieux que l'œuvre avait été inventoriée en 1986 par Marie-Pierre Foissy-Aufrère, guidée en cela par les avis d'expert de Michel Laclotte. L'œuvre a d'ailleurs été publiée par Philippe Malgouyres comme un authentique Granacci en 1998 (Peintures et Sculptures d'Italie. Collections du XVe au XIXe siècle. Musée Calvet, Avignon, page 143, n°31). Conservé en réserve, notre « Granacci » n'avait pas éveillé depuis la curiosité des spécialistes, du moins jusqu'à ce que Matteo Gianeselli propose de le rapprocher de deux œuvres de Giovanbattista, abritées dans des petits musées italiens, deux Sainte Conservation visibles dans les musées d'Art sacré de Greve in Chianti et Santa Verdiana (en provenance de Castel Fiorentino).
Dans son article, Matteo Gianeselli signale une autre peinture de Giovanbattista, plus facilement accessible, à l'Alte Pinakothek de Munich. Il s'agit de la pala (tableau d'autel) de Sant'Apollonia, peinte vers 1525-1530, date probable du panneau Puech. Chez notre peintre, l'idéal classique, cher aux hommes de la Renaissance, est comme altéré « par l'expression d'un sentiment d'inquiétude proche de la manière tardive de Francesco Granacci », maître auquel précisément le tableau d'Avignon fut longtemps donné. Sa « palette glacée et vivement contrastée », ses figures émaciées et inexpressives ouvrent sur un monde nouveau, celui des Eccentrici excentriques) florentins, ces artistes qui tentèrent, en plein triomphe de Raphaël et de ses élèves, de s'écarter d'un trop net classicisme. Ainsi, le paysage désolé situé à l'arrière-plan est-il, pour Matteo Gianeselli, typique de cette « tentation de modernité » qui s'exprime à la même époque dans les créations de Giovanni Larciani (1484-1527), plus connu sous le nom de Maître des paysages Kress. Cette « avant-garde anticlassique » trouve à Florence, dès les années 1515-1520, son incarnation la plus bouleversante dans l'œuvre énigmatique d'un authentique génie, Jacopo Pontormo (1494-1556).
Auprès de si grands noms le tableau avignonnais ne fait pas trop mauvaise figure. Les œuvres de Giovanbattista del Verrochio, notons-le au passage, sont extrêmement rares dans les collections publiques françaises. Matteo Gianeselli en signale une seule autre, au musée Granet, à Aix-en-Provence (collection Bourguignon de Fabregoules, inv. 860.01.129). Encore une fois, l'originalité du goût de Marcel Puech et son intuition de très grand connaisseur de l'art italien éclatent au grand jour ; mais cela tous les visiteurs du musée Calvet le savaient déjà !
Sylvain Boyer, conservateur en chef du musée Calvet
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110 dessins de la collection de Marcel Puech dévoilés au Musée Calvet du 12 mai 2012 au 18 mars 2013.
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Le 5 juillet 2012, les héritiers de Maurice Burrus ont fait don, à la Fondation Calvet d'un tableau attribué à à Pierre Mignard (1612-1695) : La rencontre d'Alexandre avec la reine des Amazones.
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Connaissant le souci de la Fondation Calvet de conserver les œuvres qui lui sont confiées par les familles, Maurice Burrus, industriel alsacien et mécène des fouilles de Vaison-la-Romaine, avait déposé le 29 mai 1943, auprès de la Fondation Calvet, ce tableau acquis à la vente de Montillet
Maurice Burrus avait, alors, l'intention de construire un musée à Vaison-la-Romaine où il projetait d'exposer ce tableau, marquant par là sa volonté qu'il reste visible publiquement. Le projet de construction du musée n'ayant pas abouti, le tableau est resté en dépôt.
La Fondation Calvet, a permis de respecter la volonté d'exposition de ce tableau de Maurice Burrus en demandant, sans contrepartie, le don de cette œuvre importante. Cette donation a été officialisée lors d'une manifestation au Musée Calvet le 5 juillet 2012.
A cette occasion, la générosité de Maurice Burrus qui a également donné une œuvre d'Antoine Dumas, intitulée " Le barbier Espagnol" a été souligné.
Voici l'extrait de la délibération concernant cet autre don "M. Maurice Burrus, député du Haut-Rhin, mécène de Vaison-la-Romaine, ayant acquis à la vente des tableaux de M. de Montillet (chartreuse de Bonpas) une toile d‘Antoine Dumas, « Le Barbier espagnol », a décidé de faire don de cette œuvre au Musée Calvet (actuellement Fondation Calvet). Cette libéralité est accueillie avec reconnaissance et des remerciements seront adressés au généreux donateur " (Extrait de la délibération du 29 mai 1943).
La Fondation Calvet est très honorée de ce généreux don et remercie la famille Burrus.
Vous pouvez admirer le tableau attribué à Pierre Mignard (1612-1695) : La rencontre d'Alexandre avec la reine des Amazones sur le site du Musée Calvet ICI ou dans le musée : salle de Saint-Priest .
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Le bâtiment qui abrite aujourd'hui le Musée Calvet fut construit par Joseph-Ignace Villeneuve de Martignan de 1741 à 1754 sur les plans de Jean-Baptiste Franque. Passant aux mains de divers propriétaires, il subit des transformations durant le XIXe siècle.
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Grand collectionneur, Esprit Calvet voua sa vie entière à la médecine
et aux arts. Il légua l'intégralité de ses biens à l'institution qui
plus tard allait porter son nom : la Fondation Calvet. Il voulait
permettre au grand public d'accéder aux "Lumières" et lui offrir un
lieu d'accès à la connaissance. En 1833, sur les instances de la
Fondation, la Ville acquit l'hôtel pour y loger le musée et la
bibliothèque. Le bâtiment fut classé monument historique en totalité en
1963. La rénovation du musée a commencé dans les années 1986.
La restauration, à laquelle a participé très majoritairement
la Fondation Calvet, concerne les trois salons (salon de compagnie, de
musique et de curiosités) donnant sur le rez-de-jardin et qui ont
encore un remarquable décor du XVIIIe siècle : plafond en gypserie et
boiseries sculptées.
Les travaux proposés avec Monsieur Didier Repellin, Architecte en chef des Monuments historiques, concernent pour chaque pièce :
- La consolidation et la restauration des plafonds,
- La consolidation et la restauration des boiseries, avec compléments en peuplier.
- La restauration des sols, avec la remise à niveau d'origine indispensable, compte tenu des hauteurs de boiseries,
- La restauration des menuiseries extérieures et des ébrasements de fenêtre,
- La restauration des peintures.
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La Fondation Calvet a fait appel à une société spécialisée dans la botanique pour effectuer une fouille du jardin et l'analyse des sols afin de prévoir un réaménagement dans les années à venir.
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La Fondation Calvet a acheté en 2002 un tableau de Joe DOWNING (1925-2007) aujourd'hui exposé dans la salle Victor Martin du Musée Calvet.
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Pendant toute sa vie de peintre, Joe Downing a été sollicité pour participer à de nombreuses expositions et ses œuvres figurent dans d'importantes collections publiques à travers le monde, en particulier en France et aux États-Unis. L'intérêt des collectionneurs et des institutions pour son travail n'a jamais fléchi et malgré une carrière passée en France, son pays d'origine n'a jamais cessé de l'honorer.
Après un envoi massif aux États-Unis d'oeuvres réalisées dans la perspective du musée qui lui est consacré (The Joe Downing Museum à Bowling Green dans le Kentucky), Joe Downing passe les deux dernières années de sa vie à peindre sans relâche. Les différentes particules colorées, enchevêtrées et superposées, sont concentrées sur la surface de ses dernières toiles dans un savant tissage de couleurs d'une frénésie vitale et d'une profondeur vertigineuse.
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